J'ai terminé le roman que j'ai acheté l'autre jour parce que sur la couverture il y a un petit chat.
Un roman sans ambition, mais agréablement étrange ; en effet l'histoire de ces 3 amies commencent comme tout roman : retrouvailles d'abord, les rêves de l'une ou de l'autre, amitié et amour. Mais des choses étranges émaillent cette histoire, par petites touches.
Le roman bascule dans les dernières pages. C'est surprenant, pas un chef d'oeuvre, mais accessible et agréable pour la petite lecture avant le coucher.
jeudi 14 mars 2013
mercredi 13 mars 2013
Triste nouvelle
Parue dans Libération du 8 mars 2013 un article m'a fichu le spleen.
Le Cites a fait du ménage et a retiré de sa liste les animaux estimés complètement éteints depuis des décennies.
Parmi eux le tigre de Tasmanie, encore appelé loup de Tasmanie (thylacine cynocephalus).
Il semble que le dernier individu soit mort dans un zoo à Hobart en 1936.
L'espèce semblait éteinte, mais quelques personnes pendant ces 77 années ont parfois témoigné en avoir vu dans la campagne tasmanienne ou australienne, sans que jamais personne n'ait pu photographier ou capturer un de ces animaux.
Pourquoi cela m'a rendu triste et songeuse alors que d'autres espèces sont éteintes ou disparaissent tous les jours ?
Imaginez qu'il vivait moins de 20 ans avant que je ne naisse, donc nous étions contemporains ; j'aurais presque pu avoir la chance d'en voir un, même dans un zoo. Il s'agit d'une espèce de grand chien, ou loup, enfin quelque chose qui nous parle peut-être plus que des insectes ou d'autres animaux minuscules qui disparaissent (attention je ne dis pas que leur disparition n'a pas d'importance). Là c'est un animal avec des poils, ressemblant à un chien ou un autre carnivore, bref un animal "à fourrure" qui sont plus proches de nous. On estime son apparition sur terre à 4 millions d'années (avec des traces d'il a 12 000 ans dans des grottes) et il a attendu le 20ème siècle, directement victime de la cruauté et de la bétîse des hommes qui l'ont exterminé pour s'installer dans un pays où il y avait pourtant de la place pour tous.
Sa disparition aura pris très peu de temps, à peine quelques décennies après l'installation des fermiers australiens ou tasmaniens.
La protection de l'espèce est arrivée trop tard, bien trop tard. Il semblerait même que le dernier représentant de l'espèce soit mort victime de mauvais traitement dans le zoo de Hobart. Ce qui serait un comble.
Le jour de sa mort, le 7 septembre 1936, a été choisi en 1996 comme "la journée nationale des espèces menacées" en Australie.
Aujourd'hui on peut voir dans quelques muséums des loup de Tasmanie empaillés, mais en fait on sait assez peu de choses sur l'espèce, sur son habitat, ses mœurs .
Un petit film daté de 1933 montre le dernier loup de Tasmanie dans un zoo.
Je touche du doigt directement ce que "extinction" veut dire et cela me rend triste parce que parmi les autres espèces en grand danger figure, entre autres, le petit diable de Tasmanie, miné par un cancer de la face et que des associations et programmes de protection mettent tout leur savoir et moyen pour sauver cette espèce emblématique. Mais bien d'autres espèces sont dangereusement menacés et pour certaines il est déjà trop tard.
J'ai une grande sensation de vide ce soir.
Le Cites a fait du ménage et a retiré de sa liste les animaux estimés complètement éteints depuis des décennies.
Parmi eux le tigre de Tasmanie, encore appelé loup de Tasmanie (thylacine cynocephalus).
Il semble que le dernier individu soit mort dans un zoo à Hobart en 1936.
L'espèce semblait éteinte, mais quelques personnes pendant ces 77 années ont parfois témoigné en avoir vu dans la campagne tasmanienne ou australienne, sans que jamais personne n'ait pu photographier ou capturer un de ces animaux.
Pourquoi cela m'a rendu triste et songeuse alors que d'autres espèces sont éteintes ou disparaissent tous les jours ?
Imaginez qu'il vivait moins de 20 ans avant que je ne naisse, donc nous étions contemporains ; j'aurais presque pu avoir la chance d'en voir un, même dans un zoo. Il s'agit d'une espèce de grand chien, ou loup, enfin quelque chose qui nous parle peut-être plus que des insectes ou d'autres animaux minuscules qui disparaissent (attention je ne dis pas que leur disparition n'a pas d'importance). Là c'est un animal avec des poils, ressemblant à un chien ou un autre carnivore, bref un animal "à fourrure" qui sont plus proches de nous. On estime son apparition sur terre à 4 millions d'années (avec des traces d'il a 12 000 ans dans des grottes) et il a attendu le 20ème siècle, directement victime de la cruauté et de la bétîse des hommes qui l'ont exterminé pour s'installer dans un pays où il y avait pourtant de la place pour tous.
Sa disparition aura pris très peu de temps, à peine quelques décennies après l'installation des fermiers australiens ou tasmaniens.
La protection de l'espèce est arrivée trop tard, bien trop tard. Il semblerait même que le dernier représentant de l'espèce soit mort victime de mauvais traitement dans le zoo de Hobart. Ce qui serait un comble.
Le jour de sa mort, le 7 septembre 1936, a été choisi en 1996 comme "la journée nationale des espèces menacées" en Australie.
Aujourd'hui on peut voir dans quelques muséums des loup de Tasmanie empaillés, mais en fait on sait assez peu de choses sur l'espèce, sur son habitat, ses mœurs .
Un petit film daté de 1933 montre le dernier loup de Tasmanie dans un zoo.
Je touche du doigt directement ce que "extinction" veut dire et cela me rend triste parce que parmi les autres espèces en grand danger figure, entre autres, le petit diable de Tasmanie, miné par un cancer de la face et que des associations et programmes de protection mettent tout leur savoir et moyen pour sauver cette espèce emblématique. Mais bien d'autres espèces sont dangereusement menacés et pour certaines il est déjà trop tard.
J'ai une grande sensation de vide ce soir.
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